vendredi 9 mars 2012

Vanessa Paradis : l'interview pour Café de Flore

Vous aviez vu « C.R.A.Z.Y. », son précédent film ?
Vanessa Paradis : Oui. J’aimais beaucoup son cinéma et, à la lecture du scénario de Café de Flore, j’ai été bouleversée. Rien que d’y repenser, ça me donne la chair de poule. Le tournage a été fabuleux, c’était passionnant de le voir travailler, d’être dirigée par lui. J’étais effarée par l’intensité de son émotion. Ce qui était beau, c’était aussi toute la préparation qu’on a faite ensemble, en amont. C’est un vrai rôle de composition... J’interprète Jacqueline, une coiffeuse qui vit à Paris en 1969 et qui a un enfant trisomique. Elle n’a pas d’argent. Elle ne se regarde pas dans le miroir, elle n’a aucun désir de séduire. Elle élève seule son enfant et se bat pour sa survie. Elle est rude. Ce n’était pas simple, parce qu’il y avait des choses dures à jouer tous les jours, les journées pouvaient être éprouvantes moralement. Mais plein d’autres ont été inspirantes. Et je dois dire que j’ai un partenaire exceptionnel : Marin, le petit garçon.

On sait que c’est difficile de tourner avec des enfants. Et avec un enfant « différent » ?
Vanessa Paradis : C’est vrai que c’est plus délicat par moments mais, en même temps, ça nous emmène dans des choses qui sont beaucoup plus fortes, plus grandes et qui vous rendent meilleures. Mais il y a le revers de la médaille. C’est peut-être plus difficile parce que les enfants n’ont pas la même concentration, la même résistance, le même degré de compréhension parfois. Avec un enfant trisomique, c’est décuplé. C’est vrai qu’on a dû improviser pas mal parce qu’il y avait souvent de l’imprévu. Mais ça a donné des moments incroyables qu’on n’aurait vraiment pas pu espérer.
" Un enfant triche moins qu'un adulte "

Il existe un lien affectif assez fort entre vous deux...
Vanessa Paradis : Les enfants sont beaucoup plus simples que les adultes de toute façon, plus purs, plus vrais. Un enfant triche moins. Et chez un enfant trisomique, il y a un degré de pureté encore plus intense. Les démonstrations d’amour sont débordantes. La manière dont cet enfant vous regarde, vous parle... c’est incroyable ! Quand vous lisez un tel scénario, vous n’avez qu’une seule envie, c’est de faire partie de cette histoire ! Ou d’aller la voir... Ce petit garçon a un sens de l’humour débordant, très affûté et très intelligent. Il a réussi à faire la part des choses, parce que j’étais quand même dure avec lui les trois quarts du temps, et ça s’est très bien passé. Il voyait bien que je n’étais pas comme ça entre les prises, on a eu un rapport très fort, on aimait passer du temps ensemble.

Comment définiriez-vous ce film qui est le dixième que vous tournez ?
Vanessa Paradis : Il y a toutes les formes d’amour dedans. C’est un film sur la force de l’amour, sur ce qu’elle vous procure et ce que vous en faites. C’est un très vaste sujet. Vous avez les maris, les femmes, les amants, mais aussi les amis, les grands-parents, les parents... Comment les gens vivent le bonheur et la douleur de l’amour ? En fait, il s’agit d’un film sur la puissance de l’amour.

Qu’est-ce que ce personnage vous a appris sur vous-même ?
Vanessa Paradis : Le tournage m’a permis d’entreprendre des choses que je ne me sentais pas du tout capable de faire avant, comme improviser. Je n’étais pas très à l’aise avec ça. Manque de confiance en mes capacités ou trop inhibée ? Je ne sais pas.
" Je crois au grand amour "

Sort-on facilement d’un rôle comme celui-là ?
Vanessa Paradis : Oh, oui. On en sort fatigué, pas totalement neutre, mais on arrive à en sortir.

Depuis, vous avez enchaîné les tournages. C’est une période très cinématographique...
Vanessa Paradis : J’ai la chance d’avoir de belles propositions pour l’instant. Je n’ai pas choisi que ça se passe comme ça, mais on ne peut pas refuser un beau rôle. Enfin, on peut toujours, mais je n’ai pas eu envie de refuser. [Rires.] Il y a eu le road-movie [Dubaï flamingos] de Delphine Kreuter, avec Sergi Lopez et Florence Thomassin [en salles]. C’est un poème. Et je viens de tourner avec Anne Le Ny en Bretagne. Elle est fabuleuse, ça a été intense. Mais j’en reparlerai lorsque Cornouailles sortira.

Croyez-vous aux âmes sœurs en amour comme en amitié ?
Vanessa Paradis : Je trouve ça trop emprisonnant. Je crois au grand amour, ça, c’est sûr. Quand il arrive et que c’est réciproque, c’est un trésor. C’est un miracle quand ça dure. Parler d’âme sœur, c’est comme si on pensait que les choses étaient acquises. On est âme sœur, donc on est fait l’un pour l’autre. C’est pire qu’un mariage ! On n’est jamais sûr de rien et le meilleur moyen pour qu’une histoire continue, c’est de tout donner au moment où ça se passe et de le faire tous les jours. Je n’aime pas trop les choses avec des titres, il n’y a que ceux des films et des albums qui me plaisent !

dimanche 8 janvier 2012

Johnny Depp et Vanessa Paradis: rumeurs de rupture

Johnny Depp et Vanessa Paradis vivent des moments difficiles qui pourraient sonner la fin de leur couple. L’acteur tenterait par tous les moyens de régler leurs problèmes et de rétablir une relation qui est en chute libre.

D’après RadarOnline, la vedette de «Pirates des Caraïbes» aurait de la difficulté à gérer correctement la crise. «Ses proches sont inquiets pour lui, affirme une source proche de la célébrité. Lui et Vanessa semblent tellement loin l’un de l’autre. La fin de leur relation est proche.» Johnny Depp aurait fait appel à des avocats afin de discuter des actions à prendre en cas de rupture. Le couple n’est pas marié, mais il a deux enfants âgés de 9 et 12 ans. Les deux célébrités vivent ensemble depuis 1998.